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Nous avons assisté à la Conférence débat d’Isabelle Job- Bazille Directrice des études économiques au Crédit Agricole  lors de l’  Assemblée Générale du  MEDEF Ile de France le 23 Juin 2014 à Paris

• Une reprise à plusieurs vitesses

Le taux de croissance  de l économie mondiale est positif actuellement  :

3,3 %en 2014 versus 2,7% en 2013

• mais avec des écarts importants entre les régions : un rebond dans les pays développés surtout tirés  par les Etats Unis  , une situation contrastée dans les pays émergents  et un lente reprise  en Europe sortie de récession au deuxième trimestre 2103.

L’économie mondiale a connu deux crises successives  : la crise des subprimes en 2008 et la crise des dettes souveraines en 2011.  Un frein de nature structurelle va brider la reprise : l’endettement . L’assainissement des économies est un préalable à l’accélération de la croissance.

• La  sortie de crise en Europe selon  3 axes d’assainissement 
  • Austérité budgétaire
  • Austérité salariale
  • Réformes structurelles

C’est un problème de séquençage et de dosage : il s’agit d’adopter le juste équilibre entre ces différentes mesures.

• Quelles  cicatrices laissées par la crise?
  • Un processus lent et inachevé de désendettement privé  par exemple en Espagne
  • Une surcharge de la dette publique
  • Une destruction du capital physique et humain avec  une difficulté à redresser l’investissent et à réduire le chômage des jeunes

Nous vivons une crise sévère par son ampleur et sa durée qui est moins virulente mais plus longue que celle de 1929.

• Une France résiliente 
  • La consommation tient mais l’investissement recule
  • Les marchés financiers ont été bienveillant avec un faible taux d’intéret de la dette à 1,3%, la France étant considérée comme un actif sans risque
  • Une bonne tenue du pouvoir d’achat : les prestations sociales contribuent à 1/3 des revenus des français
  • Un taux d’épargne très élévé

La France profitera moins de la reprise mondiale, son problème de compétivité  étant un handicap pour rebondir mais quels sont les leviers?  Une croissance extérieure qui entrainerait un dynamisme d’investissement , par la  réduction des charges sur les salaires – 30 milliards sur les trois prochaines années.

• Quels  risques à venir ?
  • Une remontée des taux d’intérêt avec la sortie des banques centrales
  • Une croissante des pays émergents  plus faibles avec une nécessité de financement
  •  Une stagnation séculaire  avec un ralentissement de la démographie et des gains de productivité

Nous sommes à l’aube d’une  révolution numérique qui pourrait modifier le modèle économique.

Nous étions présents au 24 ième Global Summit of Women qui s’est déroulé  pour la première fois à Paris du 5 au 7 Juin 2014. Fondée il y a  24 ans , cette rencontre annuelle réunit des personnalités du monde politique, du monde économique et et du monde associatif. Ce sont  1300 personnes  issues de plus de 80 pays  dont 40 ministres, des maires, des cadres et dirigeantes  de sociétés de toutes tailles , des responsables d’associations qui travaillent ensemble pour faire progresser le leadership des femmes dans le monde économique.

Au cours de cet  événement de renommée mondiale, plusieurs ministres, Laurent Fabius, Manuel Valls et Najat Vallaud Belkacem sont intervenus. Catherine LE HEN FERRENBACH représentait l’Association Femmes Ingénieurs.

Nous étions présents  aux 3^ième Etats Généraux de la Chimie. Dans une brève allocution, en début de réunion, Philippe Goebel , le président de l’UIC , a réaffirmé le rôle essentiel de l’industrie chimique en France : ce sont 3000 entreprises et 200 000 emplois directs.
c’est le deuxième secteur manufacturier en France avec un solde positif du commerce extérieur.
C’est ‘ l’industrie des industries ‘ , pas d’industrie forte sans chimie forte.
C’est une capacité à innover , clef de la croissance durable
« Les chimistes sont des créateurs et par l’innovation, moteur de notre compétitivité, nous sommes au service du progrès, bénéfique et nécessaire pour notre société ».
Ce  sont des défis à relever : le coût de l’énergie, la fiscalité et la surréglementation.
Ces 3^ième états généraux ont permis d’échanger sur les solutions qui permettent de les surmonter : «  Il faut trouver au plus vite avec les parties prenantes des réponses concrètes à ces facteurs qui pèsent sur notre compétitivité»
#Oser la chimie et tous ensemble nous donnons du sens à l’avenir.
Différents témoignages ensuite sur le thème «  les Chimistes, designers d’avenir » avec notamment la lauréate du Chemicals  World  Tour 3 permettant de faire découvrir la chimie aux plus jeunes .
Puis sur le thème  » les chimistes, l’avenir comme exigence  » avec notamment une présentation du président de l’institut Médiascopie sur l’image de la chimie dans le public: quelle chimie convainc, une meilleure utilisation de la chimie mais pour quel usage. Les mots clefs sont: responsabilité, transparence et progrès.

« La chimie est au coeur du vivant, nous sommes une usine chimique »une présentation du président de DNA Vision: vivre 1000 ans grâce à la chimie , des progrès fantastiques sont réalisés dans les nanotechnologies, la biotechnologie, l’informatique et les sciences cognitives .Les progrès des technologies NBIC sont exponentiels et vont plus vite qu’ on ne s’y attendait. Avec la puissance de l’informatique nous accèderons à un pouvoir de manipulation du vivant posant de nouvelles questions sur les normes éthiques.

La remise des trophées « Responsible Care » a eu lieu ensuite. Ces trophées récompensent une démarche ou une action remarquable et innovante en matière de santé, sécurité, environnement et RSE.

Le témoigne vidéo de Kurt Bock, président du CEFIC et président de BASF:   »croire en l’avenir ».

Différentes tables rondes étaient organisées l’après midi :

• les chimistes moteurs d’innovation
• les chimistes, agitateurs de compétitivité
• les chimistes , donner du sens à l’avenir

Les 3^ième Etats Généraux de la Chimie ont été clôturés par un discours d’Arnaud Montebourg, ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique.

Le ministre a notamment affirmé:  » la Chimie est l’industrie de l’industrie , elle est cruciale pour le redressement productif de notre pays. Quand au coût de l’énergie, je pense qu’il n’y a pas de fatalité, nous allons nous atteler à cette tâche. »

Discours d’ Arnaud Montebourg ministre de l ‘économie, du redressement productif et du numérique